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Avez-vous déjà joué à des jeux d'association de mots à l'école, à la maison ou lors de fêtes ? Ils se déroulent généralement de la manière suivante :
Le joueur 1 dit « Thanksgiving ».
Le joueur 2 écoute l'indication du joueur 1, puis dit « Black Friday ».
Le joueur 3 dit « faire du shopping en famille ».
Le joueur 4 dit « drame », et ainsi de suite avec les joueurs suivants.
Le jeu peut prendre différentes directions. Par exemple:
Le joueur 1 dit « Thanksgiving ».
Le joueur 2 dit « passer du temps avec ses proches ».
Le joueur 3 dit « rencontres », et ainsi de suite.

Selon l'endroit où nous vivons dans le monde et nos croyances personnelles, le scénario de « célébration » précédent pourrait commencer par : Noël, Bodhi Day, Hanoukka, Diwali, Kwaanza, Eid Al-Adha, etc.

Si je devais jouer à ce jeu maintenant et entendre « Thanksgiving », puis « Black Friday », j'opterais pour « acheter d'occasion ». Probablement parce que j'ai récemment regardé un documentaire sur l'excès de consommation et que ce serait ma façon de dire non à l'hyperconsommation, mais aussi parce que je voudrais bousculer un peu le jeu et voir ce que ferait la personne suivante.
Prenez un instant de pause et réfléchissez aux réponses possibles.
Personnellement, après « seconde main », je continuerais avec « bricolages », « réparations », « iFixit » ou « déjà aimé ». Bien sûr, « vêtements » et « chaussures » sont aussi des options possibles mais plus prévisibles. Étant donné que j'aimerais créer un dialogue et pimenter un peu les choses, je viserais des réponses moins évidentes.

Est-il nécessaire de faire de grands cadeaux quand on a à sa disposition des plaisanteries originales, des coups de gueule, des jeux faits maison, des rires, des surprises heureuses et de l'humour pour agrémenter et égayer l'ambiance des fêtes ?

Souhaiter le bien

Nous n'en avons pas besoin en tant que tel, mais cela fait du bien de recevoir quelque chose que j'appelle un cadeau-pensée par des personnes qui l'ont fabriqué, ou acheté, en pensant à vous et avec bon cœur, et qui ont pris le temps de le faire. Les enfants ont tendance à aimer les « gros » cadeaux, mais ils ne les considèrent pas comme meilleurs parce qu'ils ont l'air plus chers. Combien de fois ai-je vu des enfants en bas âge ouvrir leur cadeau, puis jeter le jouet et se débattre avec l'emballage et la boîte pendant des heures ?

Nos listes de souhaits originales peuvent être déformées par l'exposition répétée à la publicité et à la pression de nos semblables. Ni les enfants ni les adultes n'y échappent.
Pourtant, une fois de plus, nous pouvons effectuer une pause et nous demander : est-ce que cela me/il/eux/nous rendra plus heureux ? Ai-je le budget nécessaire ? Si ce n'est pas le cas, trouvons un moyen de profiter d'une bonne fête sans nous ruiner.

En ce qui concerne les cadeaux proprement dits, j'aime bien les cadeaux symboliques qui rendent service - pensez à l'écologie, à la protection de la faune et de la flore, aux ateliers de recyclage, etc. Je suis également adepte des tirages de chapeaux de Noël, où l'on est en binôme pour offrir des cadeaux et où l'on découvre quelques singularités en cours de route :)).
Cette année, je souhaite simplement être vraiment réunie avec les gens que j'aime, et que ceux qui sont perdus ou seuls retrouvent leur chemin. Alors, chère lectrice, cher lecteur, quels sont vos vœux de bonheur ?

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J'ai récemment lu un article sur la soif d'égalité, les progrès vers l'équité et la façon dont nous évoluons lentement mais sûrement d'une vision anthropocentrique à une vision plus écocentrique du monde, c'est-à-dire où nous coexistons entre les personnes (les humains), les animaux (la faune) et les plantes (la flore). Cela semble prometteur, mais ce processus ne devrait pas consister à attribuer un nombre arbitraire, ni une étiquette limitative, à une espèce. Il ne devrait pas non plus attribuer une position hiérarchique entre les espèces ou au sein de celles-ci. Non, cela ne devrait pas, et j'espère que ce n'est pas le cas.

En bref : 1 (un) n'est PAS meilleur, plus fort ou plus sage que 2 (deux). 2 (deux) n'est pas meilleur, plus fort ou plus intelligent que 1 (un). 3 (trois) n'est pas meilleur, plus fort ou plus intelligent que 2 (deux), 4 (quatre) n'est pas meilleur, plus fort ou plus intelligent que 3 (trois) et vice-versa, et ainsi de suite : le raisonnement s'applique à toutes les combinaisons de nombres jusqu'à l'infini et au-delà.
Les nombres sont de simples valeurs mathématiques utilisées pour exprimer une quantité et pour compter. Ils ne peuvent pas vraiment nous aider à donner un sens au monde par eux-mêmes, car ils nécessitent les circonstances qui forment le cadre d'un événement, d'une déclaration ou d'une idée pour être pleinement compris.

Lorsqu'il s'agit d'éviter d'étiqueter et de classer les espèces, les genres ou tout autre trait d'identité, confirmons que l'homme n'est pas meilleur que l'animal, que l'homme n'est pas meilleur que la femme, que l'adulte n'est pas meilleur que l'enfant, que l'hétérosexuel n'est pas meilleur que l'homosexuel et vice-versa, que le jeune, l'âge moyen et le troisième âge - en clair, l'enfant, l'adulte et la personne âgée - sont un continuum. En bref, il faut se garder de restreindre une vie palpitante formée de milliards de cellules et de milliers d'années d'histoire palpable à des valeurs arbitraires, qu'elles soient mathématiques, morales ou sociales ; cela se retournerait (et se retournera) contre nous.

Alors, que faisons-nous maintenant ?

A cultiver

Il n'y a pas de formule magique ni de récompense rapide, mais un simple fait à reconnaître : nous vivons sur une seule et même planète, nous sommes donc un, mais nous ne sommes pas les mêmes. En effet, qui peut dire que nous avons tous le même départ dans la vie ? Que nous nous ressemblons ? Que nous pensons de la même façon ? Que nous suivons les mêmes croyances ? Personne, assurément, et (à l'exception de l'inégalité de départ) je m'en réjouis. Nous ne devrions pas nous arrêter là : notre singularité n'est pas un obstacle à moins que nous ne la rendions telle.

Nous devrions viser un monde plus juste où chaque individu, chaque être vivant, les générations présentes et futures, peuvent dire qu'ils ont cultivé leurs différences tout en prospérant collectivement. Chacun(e), toi et moi, elle et lui, nous et eux, ceci et cela, a le droit de vivre bien, et pour cela nous devons apprendre à être ensemble, à partager notre surplus avec ceux qui ont moins, à cultiver l'équité, à accepter d'être en désaccord sur certaines choses sans se frapper les uns les autres ou menacer d'appuyer sur des boutons effrayants avec la dévastation nucléaire. Je ne dis pas que c'est facile, mais c'est faisable - avec de la patience et de la persévérance, entrecoupées de petits pas et de bonds de géant. La fin de l'humanité commence avec le début de l'aliénation de notre identité fondamentale. Nous ne valons que ce que vaut la planète qui nous donne un foyer : La Terre.

Je ne veux pas paraître trop pessimiste, car je suis plein d'espoir. Il y a quelques jours à peine, j'ai constaté que les enfants se sentaient si joyeux lorsqu'ils se prenaient dans les bras ; ils riaient à gorge déployée. Bien que je n'aie pris personne dans mes bras et que je n'aie pas été étreinte à cette occasion, j'ai eu l'impression d'être connectée avec eux et avec l'environnement immédiat. Pendant un court instant, je me suis sentie profondément heureuse. J'ai oublié tous mes problèmes, qu'ils soient réels ou imaginaires, et j'ai simplement été. Et eux aussi.
Je dirais que c'est dans ces instants simples mais tangibles que nous pouvons trouver la force de vivre pour un bon présent et un meilleur avenir tout en honorant notre passé.

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Splash, plouf, ploc… les gouttes de pluie tapent sur la fenêtre comme pour dire : l'été est parti, vive l'été ! Et puis, j'entends un oiseau gazouiller, le vent bruisser dans les arbres voisins et je regarde les gens passer. La vie continue même quand le temps fait des ravages.

Ce n'est pas que la vie soit une simple affaire, ou qu'elle ignore nos attentes - ce n'est pas le cas. Elle continue à avancer, s'arrêtant ici et là pour reprendre des forces, pour tout équilibrer : les éléments naturels, les animaux et les humains de tous les genres (hommes, femmes, non-binaires), de tous les âges (nouveau-né/bébé, enfant, adolescent, adulte, personne âgée), de toutes les formes et de toutes les origines.

• Commençons par les éléments naturels. Dans la culture populaire, ils sont simplement représentés par le feu, la terre, l'air et l'eau - un cinquième élément a été ajouté plus tard, l'éther (c'est-à-dire l'espace). Dans une approche plus systématique, les éléments sont regroupés dans un tableau périodique, dont la plupart sont d'origine naturelle.
  Si nous voyons les choses en grand, nous devons parler des continents (dans un ordre aléatoire : Europe, Afrique, Asie, Amérique du Nord, Amérique du Sud, Antarctique et Australie) et des océans qui s'étendent sur toute la planète. Les plus connus sont l'océan Atlantique, l'océan Pacifique et l'océan Indien, mais l'océan Arctique et l'océan Austral (Antarctique) sont également essentiels à l'écosystème bleu. . N'oublions pas l'écosystème "vert": les arbres, les bois, les forêts, les forêts tropicales, les jungles et, bien sûr, les plantes et les fleurs, qui nous donnent de la nourriture, nous mettent à l'abri, nous montrent une beauté universelle et contribuent à maintenir le ying et le yang de l'approvisionnement en dioxyde de carbone et en oxygène.
• Je vous propose de passer aux animaux. Au sens strict, les humains sont un type de mammifères. Oui, nous avons développé des systèmes avancés (droit, croyances, etc.), mais les animaux ont aussi les leurs pour communiquer, accéder à la nourriture et à l'eau et former des entités sociales (avez-vous déjà entendu parler d'un troupeau d'éléphants, d'une nuée d'oiseaux, d'un essaim d'abeilles ou d'un banc de poissons ?)
  La vie à l'état sauvage n'est pas un fleuve tranquille, mais les animaux ne se tirent pas dessus, jamais. Leurs modes de communication soi-disant primitifs sont en fait bien plus efficaces dans la nature que les nôtres, sans les gadgets de l'intelligence artificielle. Au total, plus de 1,5 million d'espèces animales vivantes ont été répertoriées, parmi lesquelles les vertébrés, les mollusques et les insectes.
• Maintenant, vous et moi, nous, les humains, sommes spéciaux : notre corps a réussi à s'adapter aux environnements les plus hostiles grâce à notre connexion corps-esprit, à notre intelligence (certains disent que nous avons deux cerveaux : l'organe complexe se trouve dans le crâne, tandis que l'autre régule nos intestins) et à l'utilisation des ressources internes/externes. La plupart d'entre nous vivent jusqu'à 80 ans. Des personnes défient la norme en atteignant 100 ans et des études récentes indiquent même une durée de vie potentielle pour l'homme de 150 ans !
  Notre plus petite faiblesse est notre sens de l'identité : un jour, nous nous comportons comme si le monde était un terrain de jeu et nous traitons les êtres vivants comme des jouets - aïe ! Le lendemain, nous réalisons qu'il est impossible de maltraiter la planète, les autres humains et tout espèce quel qu'elle soit, car même si nous construisons une grande fusée pour laisser tout cela derrière nous, cela finira par nous rattraper.

Coexister

Dans la fiction dystopique que j'écris, Nova Terra, des espèces de tous types coexistent, mais les aspirations douteuses de quelques-uns menacent tout. Je termine le blog de ce mois avec un extrait écrit que vous pourrez lire à votre guise, ainsi qu'avec une piste audio si vous préférez vous faire chatouiller les oreilles par des chaînes de sons.

Cliquez sur l'extrait vocal :

Ou bien lisez cet extrait:
J'entends un léger sifflement. À cet instant, la brigade de gardes dont je suis l'invitée non consentante se met en marche. La sensation de chaleur du soleil sur ma peau exposée s'estompe progressivement. Au lieu de cela, l'odeur de renfermé d'un espace clos vient chatouiller mes narines. J'ai l'impression de ne plus marcher, mais de flotter dans n'importe quelle direction. La combinaison que je porte atténue simplement les effets de la gravité sur mon corps. Je me sens légère comme une plume, mais aussi forte et sereine.

L'apesanteur va de pair avec l'intemporalité : Je n'arrive pas à savoir depuis combien de temps nous sommes en route. Le voyage est parsemé de sons, mais je ne peux intercepter ni voix ni flux. Le silence et l'immobilité sont absolus. J'attends qu'on m'enlève les menottes et le bandeau. Au bout d'un moment, je me résous à les enlever moi-même. Je me tortille donc autant que le costume me le permet, jusqu'à ce que j'entende des pas se précipiter vers moi. Je reste immobile, les bras tendus dans la direction du cliquetis pour faire obstacle. Je sursaute lorsque les menottes se détachent et tombent sur le sol, « clic, clac, cloc », tandis que le bandeau se défait et glisse jusqu'à mes épaules.

Je regarde autour de moi. Je me trouve au centre d'une grande salle illuminée. Un cours d'eau traverse sa surface étalée pour la partager en quatre zones distinctes. Dans l'une d'elles, une forêt d'arbres noirs comme l'ébène se dresse et assombrit le cours d'eau de ses longues ombres.
Un autre coin est parsemé de somptueux tapis et de gros coussins ornés de scènes représentant des sommets majestueux trônant au-dessus de nuages dorés, ainsi que des représentations d'animaux sauvages au milieu de foules humaines, de divinités colorées et de bûchers flamboyants. Ils sont répartis autour d'un jet d'eau de forme carrée, doté de cinq embouchures sculptées.
Dans un autre espace encore, un long fil argenté traverse la surface tranquille de rideaux verts, ornés çà et là de pièces de verre brillantes, acérées comme des dents de crocodile.
Dans le quatrième coin, des plaques métalliques brillantes divisent le courant en ruisseaux. Ceux-ci convergent à nouveau pour former une lagune entourée d'un banc de sable bas et d'une végétation tropicale luxuriante. L'eau circule continuellement autour de l'étendue d'eau pour créer des tourbillons éphémères envoûtants. J'entends à nouveau des pas. Je jette un coup d'œil nerveux autour de moi.
- « Il y a... il y a quelqu'un ? » Je crie à tue-tête. « Pourquoi m'avez-vous amené ici ? » Une voix à consonance humaine surgit de derrière pour me lancer une question à l'oreille :
- « Que cherches-tu ? »

Et toi? Et vous ? Quel est votre lien avec la nature et les êtres vivants qui vous entourent ? Avez-vous le sentiment d'être à votre place ? Ou

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Le silence et la voix sont traditionnellement représentés aux extrémités opposées d'un continuum, alors qu'en réalité, chacun occupe une place privilégiée à côté de l'autre à la table des communications.

Nous identifions clairement les moments où nous sommes silencieux et nous laissons la parole intérieure devenir notre boussole de tranquilité. Nous reconnaissons également que, de temps à autre, nous avons envie de crier et de tout dire. L'idéal pourrait être d'intercaler des contacts interpersonnels vocaux,c'est-à-dire entre deux ou plusieurs personnes, avec des communications intrapersonnelles silencieuses, comme le monologue interne.

La réalité est que, de temps en temps, nous souhaitons rester silencieux lorsqu'on nous demande de parler, ou vice-versa. Parfois, nous voulons parler à quelqu'un, mais nous nous trouvons dans une situation où :

• Ce n'est pas opportun (par exemple, à cause d'un environnement bruyant ou d'un manque d'intimité).
• Cela semble difficile parce que nous nous croyons timides ou que nous avons peur de paraître stupides.
• Il n'y a personne dans notre entourage immédiat à qui nous pouvons nous confier.
• Nous nous sentons déconnectés ou nous éprouvons un sentiment de malaise.

En outre, l'écoute est une qualité non moins importante dans la communication entre les personnes : elle nous permet d'être attentifs et nous offre le simple luxe de recevoir et de réfléchir à ce qui est dit.

Dans une certaine mesure, notre façon de communiquer est influencée par notre histoire personnelle. Par exemple, si nous avons été élevés dans une famille nombreuse, nous pouvons avoir tendance à accélérer notre discours pour obtenir un mot, ou à nous taire parce que nous n'y parvenons pas. Au contraire, si nous étions enfant unique, nous aurions probablement fait régulièrement l'expérience de la parole intérieure et du silence manifeste.

Par ailleurs, notre style de communication dépend de la culture dans laquelle nous vivons. Nous ne nous exprimons pas de la même manière selon que nous résidons dans un pays où le fait d'interrompre l'autre est perçu comme un signe d'intérêt et d'engagement dans une conversation, ou dans un pays où cela est désapprouvé. La posture, les expressions faciales et le langage corporel sont également porteurs de sens, en plus (et au-delà) des mots.

Je m'inquiète de la manière dont certaines formes d'interaction ont été stigmatisées. Par exemple, le fait de parler de soi est souvent considéré comme un signe de maladie mentale, alors qu'il est plus probable que la maladie mentale découle du fait que la personne n'est pas autorisée à s'exprimer d'une manière qui lui soit bénéfique.

En toute honnêteté, la voix intérieure n'est pas toujours celle de la raison, mais elle nous accorde le bénéfice du doute lorsque nous sommes déconcertés par ce qui se passe autour de nous. Elle nous demande de ne pas jouer le jeu tentant mais vide de la gratification instantanée et d'appuyer plutôt sur pause et retour en arrière si nécessaire.

Alors, voix, sons, signaux non verbaux ou silence ? Ce sont toutes des méthodes de communication valables que nous avons développées depuis la nuit des temps. Utilisons-les à bon escient.

Dans l'esprit d'englober divers styles de dialogue, je termine le blog de ce mois-ci par des chaînes de sons saupoudrées de silence.

Écoutez des extraits parlés (en anglais) de Nova Terra, la fiction dystopique dont je suis l'autrice :

Nous vous remercions d'être venus consulter Nouvelles de la page. Nous croyons au potentiel d'une pause et pourquoi pas d'une sieste, nous serons donc de retour en septembre. D'ici là, continuons à utiliser les communications pour nous renforcer et nous émanciper et renforcer le monde !

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Ah, l'air frais ! Nous voulons nous éloigner du quotidien, être inspirés par les paysages, senteurs et sons de la nature, écrire un manuscrit/scénario/une pièce dans un endroit isolé, repartir à zéro, etc. Cela ressemble au préambule d'un scénario parfait de romcom, jusqu'à ce que la vie réelle frappe à la porte. Beaucoup d'entre nous croient - ou espèrent - que si/quand nous délaisserons la routine quotidienne, nos corvées s'évaporeront et nos aspirations deviendront réalité. Flash news : la plupart du temps, ce n'est pas le cas - du moins pas dans les limites que nous nous sommes secrètement fixées. Pourquoi ?

On pourrait probablement résumer la situation de la manière suivante :

• Attentes fixes : nous attendons un avoir ou une valeur en échange de quelque chose, même si cette chose a changé ou n'est plus d'actualité. Par exemple, vous pouvez très bien vouloir fonder une famille, puis partir en voyage pour vous rendre compte en cours de route que ce n'est pas ce que vous voulez, ou que vous n'êtes pas prêt pour cela.
• Pression de la société : nos aspirations sont-elles vraiment les nôtres ? Beaucoup d'entre nous se sentent obligés, à un moment ou à un autre, de rentrer dans le moule et de cocher des cases parce que nous sommes des êtres sociaux. Ainsi, le rêve de posséder un appartement ou une maison n'est peut-être pas ce que nous avons à cœur, mais plutôt une commodité pour rester avec le vent en poupe, ou une réponse à la peur de ne pas être à la hauteur.
• Se défaire de sa Persona : dans la vie quotidienne, en particulier au travail, nous nous conformons à certaines conventions. Une fois sur la route ou hors de notre environnement habituel, certains traits de personnalité réapparaissent et s'affirment à nouveau. Par exemple, si nous nous comportons un peu comme un extraverti sur notre lieu de travail, nous pouvons nous rendre compte que nous sommes en fait un trésor d'introverti qui s'est doté d'une grande gueule (ou vice-versa).
  Par ailleurs, le caractère n'est pas un artéfact que l'on peut placer dans un musée pour le contempler. Il est adaptable et se développe progressivement en fonction de notre maturation interne et des circonstances de la vie.
• Retour à la réalité : oui, vous vouliez être réalisateur ou scénariste, mais vous n'avez jamais réalisé ou écrit de scénario avant de vous lancer dans votre année sabbatique. L'air frais, les nouvelles rencontres et l'inspiration ne suffiront peut-être pas. Ce n'est pas grave, ce n'est pas la fin. Au contraire, c'est l'occasion d'affiner vos compétences et de vous lancer dans une formation à la réalisation ou à la scénarisation, de rejoindre un club de cinéma ou d'écriture, de regarder des films indépendants ou tout simplement de prendre plus de temps pour remanier ce scénario.
• Les corvées, ça s'en va et ça revient: pendant les vacances ou les congés annuels, les tâches ménagères, disparaissent momentanément. Cependant, à moins d'organiser avec les membres de notre foyer un planning de nettoyage ou de décider de faire appel à une aide pour le ménage, elles nous attendront jusqu'à notre retour. En outre, selon la formule choisie - sac à dos, semi-organisé, tout compris - le voyage n'est pas sans tracas. Il génère même des besognes que nous n'avions pas prévues. Qu'en est-il de l'obtention d'un ticket de bus à un guichet en pleine nature en utilisant la langue des signes ? Là, c'est une question de point de vue : ce moment peut être vécu comme une occasion de discuter avec les habitants, plutôt que comme une corvée. Ce n'est pas aussi facile à faire avec le travail domestique.
• Un continuum d'efforts : quel que soit notre talent, aucun livre, opéra, pièce de théâtre ou scénario n'a été écrit en un jour - à moins que ChatGPT ne le fasse, mais c'est tout simplement déplorable. Le voyage nous aidera probablement à nous concentrer sur la réalisation de nos aspirations, mais une fois de retour, nous devrons encore y travailler (penser aux reprises, à la mise en réseau, à l'utilisation des médias sociaux, etc.). Cela ne signifie pas qu'il faille transpirer à grosses gouttes et rester debout toute la nuit, mais simplement qu'il faut persévérer.
• Changement de priorités : vous avez une idée claire de ce que vous voulez accomplir avant de partir. Certains préparent même une liste détaillée ! Et cette liste disparaît immédiatement lorsque le voyage commence. Il n'y a rien de mal à cela : les aspirations doivent être cultivées, mais elles ne sont pas gravées dans le marbre.

Ne soyons pas trop rabat-joie. D'un autre côté, le fait de rompre avec le moule de la vie quotidienne vous donnera la possibilité d'explorer. J'ai fait plusieurs longs voyages et j'ai découvert que la chose la plus facile, mais aussi la plus difficile à faire, est de lâcher-prise.

Ne vous résignez pas

J'ai rassemblé quelques citations inspirantes pour les moments difficiles où l'on voudrait voir le verre à moitié plein :

• De Tara Westover
  "Ma vie m'a été racontée par d'autres. Leurs voix étaient fortes, emphatiques, absolues. Il ne m'était jamais venu à l'esprit que ma voix pouvait être aussi forte que la leur."
• De J.K. Rowling
  "Nous n'avons pas besoin de magie pour transformer notre monde. Nous portons déjà en nous tout le pouvoir dont nous avons besoin."
• De Ralph Waldo Emerson
  "Ce qui se trouve derrière nous et ce qui se trouve devant nous sont des choses minuscules comparées à ce qui se trouve en nous."
• De Louisa May Alcott
  "Je n'ai pas peur des tempêtes, car j'apprends à naviguer sur mon bateau."

• De John Steinbeck
  "Et maintenant que l'on n'a pas besoin d'être parfait, on peut être bon."
• D'Albert Camus
  "Au cœur de l'hiver, j'ai enfin appris qu'il y avait en moi un été invincible."
• De Harper Lee
  "Le vrai courage, c'est quand on sait qu'on est fichu avant de commencer, mais qu'on commence quand même et qu'on va jusqu'au bout, quoi qu'il arrive."
• De G.B. Shaw
  "Une vie passée à faire des erreurs est non seulement plus honorable mais aussi plus utile qu'une vie passée à ne rien faire."

Qu'en pensez-vous ? Dites-nous comment vous vous y prenez pour ne pas vous laisser entraîner ni abattre. Partagez vos vécus et histoires en vous connectant sur X (Twitter) ou en vous joignant à nous sur Facebook.

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En mai, fais ce que tu veux, dit un proverbe. Je retourne donc sur les sentiers rocailleux du Camino pour marcher - enfin, sur l'un de ses nombreux itinéraires :)).
Pourquoi ? Pour me reconnecter à mon être, à mon compagnon et aux éléments. Parce que la marche s'apparente à une méditation en mouvement. Bien sûr, je continuerai à écrire, mais je ne noterai pas mes impressions sur le merveilleux monde câblé d'Internet - plutôt dans un journal.

L'errance est aussi vieille que l'homo erectus. D'une nécessité, elle est devenue un art qui a fait couler beaucoup d'encre. Lorsque je n'ai pas l'occasion de voyager, j'aime beaucoup lire des histoires qui tournent autour de l'exploration à pied de quartiers ou de destinations lointaines.
Voici quelques citations extraites de livres d'auteurs plus ou moins connus pour vous donner de l'élan :

• "Pas à pas. Faites de la marche un art !" d'Erling Kagge
  "Je crois que le rythme de la marche ouvre les portes de l'inconnu. Et la marche a une qualité lente et rythmique qui conduit à un sentiment de conscience accrue."
• "L'art de marcher" de Rebecca Solnit
  "La marche partage avec la conception et le travail cet élément crucial de l'engagement du corps et de l'esprit dans le monde, de la connaissance du monde par le corps et du corps par le monde."
• "Pélerine à Tinker Creek" d'Annie Dillard
  "Une certaine fierté non voulue et enseignée nous détourne de notre intention première, qui est d'explorer le quartier, d'observer le paysage, de découvrir au moins l'endroit où nous avons été déposés de manière si surprenante, à défaut de pouvoir en apprendre la raison."
• "L'art perdu de la marche: Histoire, Science, Philosophie, et Littérature du piétonisme" de Geoff Nicholson
  "La marche est magique. On ne saurait trop la recommander. J'ai lu que Platon et Aristote ont réalisé une grande partie de leur brillante réflexion en marchant. Le mouvement, la méditation, la santé du sang et le rythme des pas... c'est une façon primitive de se connecter à son moi profond."

• "Une Philosophie de la Marche" de Frédéric Gros
  "La marche n'est pas simplement une question d'exercice. C'est une façon d'être présent et de s'engager dans le monde."
• "Voir la vie en vert. Pourquoi la nature nous rend plus heureux, plus énergiques et plus créatifs" de Florence Williams.
  "Marcher dans la nature, c'est comme recevoir un gros câlin de la Terre."
• "Wild, Marcher pour se retrouver" de Cheryl Strayed
  "Je savais que si je laissais la peur m'envahir, mon voyage était voué à l'échec. La peur, dans une large mesure, naît d'une histoire que nous nous racontons, et j'ai donc choisi de me raconter une histoire différente de celle que l'on raconte aux femmes. J'ai décidé que j'étais en sécurité. J'étais forte. J'étais courageuse. Rien ne pouvait me vaincre."

Cette liste n'a pas la prétention d'être exhaustive, mais ces livres et ces chaînes de mots salutaires agissent comme un antidote aux réflexions excessives et à la procrastination : ils nous donnent l'élan nécessaire pour prendre les choses en main.

Marcher pour se guérir

Avant d'écrire Nova Terra et de travailler sur un deuxième volet, j'avais l'habitude de tenir un journal au retour de mes promenades. À ce stade, je vous laisse apprécier et laisser vos yeux parcourir l'un d'entre eux.

Ma tête bourdonne. Un million de pensées traversent mon cerveau comme des fusées, à la recherche de l'espace. J'arpente les rues jusqu'à ce que j'atteigne un havre de verdure. Je m'arrête momentanément pour respirer profondément. Puis, mes pieds prennent le contrôle du terrain. J'entends les brins d'herbe verte se froisser sous mes pieds. Je vois les fleurs sauvages faire défiler leurs pétales colorés sous le ciel gris, encore empreint de la lumière de l'été et dansant dans le vent. Je sens la brise, tantôt douce, chaude et enjouée, tantôt forte, déferlant en vagues, caresser mon visage. Je marche. Les arbres environnants secouent doucement leurs branches pour se débarrasser de leur manteau de feuilles d'été. Ces guerriers pacifiques montent la garde au bord du champ, tandis que je tourne en rond au milieu d'eux et que j'écoute leurs sages murmures.

Tenez-vous un journal de marche ou de voyage ? Comment l'écriture contribue-t-elle à votre expérience de la marche ? Partagez vos vécus et histoires en vous connectant sur X (Twitter) ou en vous joignant à nous sur Facebook.

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Avril tire son nom du mot latin aperire, qui signifie "ouvrir", et c'est bien le cas. La nature jaillit sous forme de fleurs, de feuilles, de tiges et de racines. Les pousses abondent dans les jardins, les champs et les prairies. La faune sort de ses quartiers d'hiver. Nous, les humains, n'échappons pas à la douce attraction du printemps : nous avons envie de sortir et de nous promener !

Au cours de la semaine écoulée, j'ai discrètement observé la façon dont les individus adoptent de nouvelles activités et d'autres habitudes, ou renouent avec d'anciens passe-temps. Bien entendu, il n'existe pas de comportement unique face au changement de saison et aux jours plus longs.

Les activités sont comme des oiseaux qui, bien qu'ils adoptent des formes et des objectifs différents, peuvent être rassemblés. Leurs partisans se rassemblent alors en grappes temporaires, quelque chose comme :

• Les épicuriens de plein air. Vous les verrez pique-niquer, faire voler un cerf-volant ou se promener. Ils aiment passer du temps dans la nature sans avoir à trop transpirer. C'est à eux que je dédierais la citation suivante :
  "La nature nous peint, jour après jour, des tableaux d'une infinie beauté si seulement nous avons les yeux* pour les voir."
  John Ruskin
• Les aventuriers actifs. Vous les verrez sur leur vélo sportif, grimpant à un arbre ou à un rocher, randonnant avec un sac à dos vers des destinations lointaines. Les mots suivants résument l'esprit de cette foule :
  "Dans vingt ans, vous serez plus déçus par les choses que vous n'aurez pas faites que par celles que vous aurez faites. Alors, larguez les amarres, quittez le port sûr. Prenez les alizés dans vos voiles. Explorez. Rêvez. Découvrez."
  H. Jackson Brown Jr

• Les gourmands des prés. Les voici avec leur élégant panier de pique-nique, ou avec des pinces prêtes à lancer de la viande et des légumes sur un barbecue. Ils adorent également les repas en plein air, comme on peut le lire ici :
  "Dîner en plein air, c'est prendre part au festin ultime, où chaque bouchée est assaisonnée de l'essence de l'aventure et où chaque gorgée est infusée de l'esprit d'exploration."
  Daniel Klein
• Les amoureux de la nature. Ce groupe a la main verte. Ils plantent un jardin, font pousser et dessinent des fleurs ou cultivent des vergers. C'est à eux que je dédierais cette citation :
  "La nature porte toujours les couleurs de l'esprit".
  Ralph Waldo Emerson
• Les observateurs détendus. Pour devenir l'un d'entre eux, il suffit de prendre un café ou un thé (dans votre café préféré, où chez vous) et de s'asseoir près d'une fenêtre pour voir la vie défiler. Pour une approche plus écologique du repérage, pratiquez l'observation des oiseaux. Je pourrais les imaginer en train de prendre l'engagement suivant :
  "La nature aime la simplicité. Et la nature n'est pas idiote".
  Isaac Newton
• Les adeptes de la culture en plein air. Dès que le printemps pointe le bout de son nez, ils se rendent à des festivals, assistent à des représentations théâtrales dans des parcs, regardent des expositions en plein air, ou se joignent à des événements musicaux, théâtraux et cinématographiques où ils peuvent s'adonner à leur passion pour les arts dans un environnement naturel. Cette citation pourrait être leur cri de ralliement :
  "Je suis allé dans les bois parce que je voulais vivre délibérément, affronter seulement les faits essentiels de la vie, et voir si je ne pouvais pas apprendre ce qu'elle avait à enseigner, et ne pas découvrir, au moment de mourir, que je n'avais pas vécu.
  Henry Thoreau
• Les hobbyistes patients (à ne pas confondre avec les Hobbits :). Certains d'entre eux vont camper ou pêcher, tandis que d'autres butinent dans les forêts pour cueillir des plantes comestibles telles que le pissenlit, l'ortie, l'ail sauvage, l'oseille des bois, le chardon, les champignons, la moutarde à l'ail, les fraises sauvages, le trèfle et bien d'autres encore.
  Leur appel au ralliement pourrait se résumer à cette citation : "Le chemin le plus clair vers l'univers passe par une forêt sauvage".
  John Muir

Si aucune de ces solutions ne vous convient, lancez-vous dans une séance de brainstorming et laissez libre cours à votre imagination pour trouver un nouveau passe-temps. Après tout, La Journée mondiale de la créativité et de l'innovation a lieu le 21 avril.

Les bras grands ouverts

Il se peut aussi que vous vous sentiez bien dans plusieurs groupes et que vous souhaitiez leur accorder plus de considération. Parfois, nous sommes assis entre deux chaises, nous nous considérons, par exemple, comme des explorateurs actifs, mais nous évoluons vers des hobbyistes patients.

Cette sensation de dichotomie n'est pas synonyme de polarisation. Au contraire, elle met en évidence un continuum : nous sommes le reflet du présent, du passé et de l'avenir. Le fait que nous ne soyons pas figés est évoqué dans l'extrait suivant de Nova Terra, qui relate le monologue intérieur du protagoniste principal.

Une partie de moi voulait s'échapper ou se rebeller contre lui [le système], et craignait de se perdre dans ses méandres. Une autre partie voulait explorer les coins et recoins du labyrinthe, et ne pas négliger le chemin. Je devais concilier les deux parties. Je reconnaissais que, même si leur relation était tumultueuse, ils pourraient cohabiter avec bonheur s'ils étaient laissés à eux-mêmes. J'ai décidé à ce moment-là que je ferais tout mon possible pour faire de Nova Terra mon nouveau foyer. Un jour, des êtres chers feraient le voyage jusqu'ici, et je les accueillerais à bras ouverts.
Une porte s'est ouverte, laissant entrer de nombreuses opportunités, bien qu'elles soient accompagnées de défis. Je les aborderais avec l'esprit clair, le cœur ouvert, l'humilité et la force d'une présence toujours renouvelée. Je me suis sentie exaltée comme jamais auparavant, prête à affronter tout ce qui se présenterait à moi.

Et vous ? Dites-nous ce que vous avez en réserve pour les semaines à venir. Partagez vos histoires en vous connectant sur X (Twitter) ou en vous joignant à nous sur Facebook.

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Assise dans ma cuisine, les fenêtres ouvertes, j'ai assisté aux premiers signes du printemps, la saison du renouveau. L'éclosion des fleurs qui percent silencieusement le sol pour s'épanouir à la lumière du jour m'a d'abord semblé anodine, mais elle fait le parallèle avec l'éveil du courage en chacun de nous.

Le courage ne s'apparente-t-il pas à une graine dormante qui attend de germer face aux défis ?
Tout au long de l'histoire, le printemps a pris un sens politique pour désigner les manifestations étudiantes, les mouvements sociaux et les soulèvements. Pensez au Printemps de Prague, printemps arabe et au printemps latino-américain — une poignée de mouvements populaires qui ont vu le jour depuis le 19e siècle, époque à laquelle le terme a été forgé pour la première fois.

Tout comme les bourgeons qui s'ouvrent dans la chaleur du printemps, le fait de relever des défis, petits ou grands, peut conduire à un développement personnel et, dans un sens plus large, à une prise de conscience collective. La littérature regorge de personnages qui illustrent le courage et la résilience dans l'adversité.

Je pourrais vous donner une liste de livres recommandés qui mettent en scène des personnages surmontant des obstacles et trouvant la force en eux-mêmes, mais lorsqu'il s'agit de courage, des mots simples mais riches de sens font vibrer la corde sensible. J'aimerais donc me concentrer sur des passages spécifiques qui m'ont encouragée dans des moments difficiles.

• Extrait de Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur de Harper Lee:
  On ne comprend jamais vraiment une personne tant qu'on ne considère pas les choses de son point de vue... Jusqu'à ce que vous entriez dans sa peau et que vous vous y promeniez.
• Du Seigneur des Anneaux de J.R.R. Tolkien:
  Même la plus petite personne peut changer le cours de l'avenir.
• Extrait du livre Les cerfs-volants de Kaboul de Khaled Hosseini:
  Pour toi, mille fois.
• De Harry Potter et la pierre philosophale de J.K. Rowling:
  Il faut beaucoup de courage pour s'opposer à nos ennemis, mais il en faut tout autant pour s'opposer à nos amis.
• Des Chroniques of Narnia de C.S. Lewis:
  Courage, mon cher cœur.
• De L'Odyssée de Homer:
  Endure, et garde-toi pour des temps plus heureux.
• De La Rédemption de Shawshank de Stephen King:
  L'espoir est une bonne chose, peut-être la meilleure des choses, et aucune bonne chose ne meurt jamais.
• Du Magicien d'Oz de L. Baum:
  Vous avez beaucoup de courage, j'en suis sûr. Tout ce dont vous avez besoin, c'est d'avoir confiance en vous.
• De La Servante Écarlate de Margaret Atwood:
  Ignorer n'est pas la même chose que l'ignorance, il faut y travailler.
• De La voleuse de livres de Markus Zusak:
  Je voulais dire beaucoup de choses à la voleuse de livres, sur la beauté et la brutalité. Mais que pouvais-je lui dire sur ces choses qu'elle ne savait pas déjà ? Je voulais lui expliquer que je surestime et sous-estime constamment la race humaine, que je me contente rarement de l'estimer. Je voulais lui demander comment la même chose pouvait être à la fois si laide et si glorieuse, et ses mots et ses histoires si accablants et si brillants.
• De L'Alchimiste de Paulo Coelho:
  Lorsque vous voulez quelque chose, tout l'univers conspire à vous aider à l'atteindre.
• Et le dernier mais non le moindre de La vie secrète des abeilles de Sue Monk Kidd:
  La chose la plus difficile sur terre est de choisir ce qui compte.

Il ne s'agit là que de quelques extraits qui m'ont inspirée et qui se sont détachés des pages. Je crois que la littérature joue un rôle dans la promotion de l'empathie et de la compréhension, en nous permettant, en tant que lecteurs, de nous connecter à des personnages confrontés à des luttes similaires.

Quels sont les livres qui incarnent le mieux les thèmes de la croissance, du courage et du renouveau ? Il est difficile de répondre à cela en quelques mots. Je lis actuellement les récits de voyage de Pablo Neruda - son courage à remettre en question la rigide structure coloniale de son époque ne fait aucun doute. Beloved de Toni Morrison me vient également à l'esprit. Vous avez sans doute dans votre coffre littéraire de nombreux trésors qui vous sont chers.

Le ressort en marche

Le printemps n'est pas seulement une période d'épanouissement de la nature, mais aussi une occasion de croissance personnelle et de courage. C'est pourquoi, chers lecteurs, je vous encourage à accueillir cette saison le cœur et les livres ouverts, en trouvant l'inspiration dans les histoires qui font écho à son esprit.

J'aurais pu consacrer ce billet à des projets de décoration intérieure, à des activités de plein air - par exemple des randonnées, des promenades à vélo ou des séances d'entraînement dans des parcs - et au jardinage. Mais j'ai pensé qu'il était plus opportun de remettre le courage à l'honneur à un moment où il est profondément nécessaire. J'ai écrit ce texte en pensant à de nombreuses personnes : certaines que je connais personnellement, d'autres qui apparaissent dans les colonnes des journaux, sur les écrans de télévision ou sur les sites d'information. La plupart d'entre elles vivent dans des régions où règnent la guerre, la dictature et des conditions de vie difficiles. Il leur faut donc plus qu'un peu de courage pour continuer à vivre.

Et vous ? Dites-nous comment le courage vous donne du ressort. Partagez vos histoires en vous connectant sur X (Twitter) ou en vous joignant à nous sur Facebook.

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N.B. Ce blog est initialement rédigé en anglais, mais la plupart des liens ont été adaptés à la langue dans laquelle il est rédigé. Lorsque je n'ai pas trouvé d'équivalent adéquat, les références et liens en anglais ont été maintenus.

D'un continent à l'autre, le mois de février ravive le monde avec des étincelles, des strass et des défilés. Tandis que certaines communautés asiatiques célèbrent le Nouvel An lunaire par des événements culturels et des rassemblements, l'Europe, les Amériques (Nord, Centre et Sud) et les Caraïbes se préparent à célébrer le carnaval.

Les origines du carnaval ne sont pas clairement définies, mais les historiens s'accordent à dire qu'il s'agissait à l'origine d'une fête païenne centrée sur la renaissance et les cycles de la nature, quelle que soit la culture dans laquelle elle s'enracinait. Lorsque l'Empire romain a adopté le christianisme et que l'influence de l'Église catholique romaine s'est répandue dans le monde, celle-ci s'est rendu compte que les populations autochtones ne voulaient pas abandonner leurs célébrations et leurs traditions. L'Église a donc donné des significations chrétiennes aux fêtes païennes.

La fête est née chez les catholiques italiens d'Europe, puis s'est répandue chez les Français et les Espagnols. Le mot carnaval lui-même vient de l'expression latine "carnem levare", qui signifie "enlever la viande", parce qu'il tombe au début de la période de carême observée par les chrétiens. Le carnaval a continué à évoluer et est devenu une manifestation de la culture populaire européenne.
Dans d'autres parties du monde, le carnaval a perduré comme une célébration de l'héritage africain et indigène et comme un acte pacifique de rébellion contre l'esclavage et le colonialisme.

Le réalisme magique du carnaval

Tout comme les carnavals, la littérature a utilisé des costumes, des masques et des personnages pour véhiculer des critiques sociétales. Le réalisme magique de Gabriel Garcia Marquez, par exemple, est une référence littéraire en la matière. Jetons un coup d'œil aux romans et récits contemporains qui se déroulent dans des atmosphères vibrantes et carnavalesques, où le décor lui-même devient un personnage.

• Caraval de Stephanie Garber. Le personnage principal, Scarlett, a appris que tout ce qui se passe pendant le Caraval, un spectacle annuel auquel le public participe, n'est qu'une représentation élaborée. Néanmoins, elle se retrouve mêlée à un jeu d'amour, de chagrin d'amour et de magie. L'ensemble du livre repose sur le thème de l'estompement des frontières entre l'imaginaire et la réalité, et de l'action prudente.
• Le Cirque des Rêves d'Erin Morgenstern se déroule avec l'apparition inattendue d'un cirque magique, en noir et blanc, dans une atmosphère de carnaval.
• La Foire des ténèbres de Ray Bradbury : Ce classique se déroule dans une petite ville où une mystérieuse fête foraine arrive à minuit. Il est rempli d'éléments étranges et surnaturels, ce qui rend l'atmosphère à la fois enchanteresse et sinistre.
• De l'eau pour les éléphants de Sara Gruen se déroule dans l'univers d'un cirque itinérant dans les années 1930. Le roman explore les coulisses et les intrigues de la vie d'un cirque. Il a fait l'objet d'une adaptation cinématographique.
• The Carnival at Brays de Jessie Ann Foley raconte l'histoire d'un passage à l'âge adulte avec pour toile de fond la tournée de Nirvana en 1993 et un petit carnaval irlandais.
• City of Dark Magic de Magnus Flyte combine le fantastique, le mystère et des éléments historiques. Il se déroule dans une Prague magique où règnent l'alchimie, la musique et l'émerveillement.
• Ferris Beach de Jill McCorkle a pour cadre récurrent une fête foraine, où le protagoniste vit des moments de joie, de perte et de découverte de soi.
• Et enfin,Carnival, de Rawi Hage. Le roman se déroule dans une ville pendant une semaine de festivités, avec ses personnages hauts en couleur et ses événements chaotiques. Le cadre sert de reflet au voyage intérieur du protagoniste.

Dans le carnaval de la littérature, chaque livre est un char coloré qui défile dans les rues de l'imagination, invitant les lecteurs à se joindre aux festivités de la narration.
Isabel Allende

Cette liste n'est qu'un aperçu - je ne peux que vous encourager, chers lecteurs, à en explorer quelques-uns et à laisser l'essence du carnaval infuser votre vie quotidienne avec plus de mystère, de joie ou de magie.

Je crois fermement que les contes ont le pouvoir de combler le fossé entre les cultures et d'apporter un changement positif au monde qui nous entoure. C'est dans cet esprit que Nouvelles de la page a supprimé la barrière de la langue pour atteindre un plus grand nombre de lecteurs.

Le monde dans un blog

Votre blog préféré est désormais disponible en français, espagnol et en allemand. Vous pouvez aussi le lire en anglais. Consultez-le régulièrement pour voir les nouveaux articles.

Une bonne nouvelle, c'est comme une tranche de gâteau : on en veut toujours deux portions ! Nous sommes donc ravis d'annoncer que nous avons publié le premier chapitre de Nova Terra, notre roman de science-fiction, sur Wattpad. Consultez les dernières mises à jour sur notre page de Projects (Projets) pour plus d'informations, et faites passer le mot !

Et vous, chers lecteurs ? Quels sont vos livres préférés inspirés du carnaval qui vous ont motivé à voir le monde sous un meilleur jour ou à contribuer à un monde meilleur ?

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Le mois de janvier arrive avec son lot de résolutions pour la nouvelle année. Vous et moi serons plus en forme, plus heureux, en meilleure santé, mieux organisés et plus prospères que jamais. Nous sommes abreuvés d'arguments marketing qui nous incitent à les mettre en œuvre dès maintenant ! Tic, tac, tic, tac... Le 31 janvier, nous nous débarrassons de la plupart d'entre eux pour reprendre notre rythme de croisière.

Est-ce bon ou mauvais ? Ni l'un ni l'autre. La qualité de la détermination ne dépend pas des résolutions du Nouvel An. Elles ne sont qu'un fragment de promesses étincelantes faites à soi-même. La véritable résolution consiste à gérer chaque jour comme il vient et à garder ses objectifs à l'esprit. Les petits pas, même les échecs, font partie de la réalisation de nos objectifs. C'est là, à mon avis, que la plupart d'entre nous échouent : nous voulons que tout soit parfait dès le départ.

En ce qui concerne la rédaction d'un article, d'un essai, d'une thèse, d'un mémoire ou d'un livre - et j'en passe -, nombreux sont ceux qui trébuchent dès le premier paragraphe, voire dès la première ligne. Pourquoi ? Nous voulons laisser une impression durable. Comment ? En contrôlant le mot écrit (ou parlé) par des détails. Attendez un peu... Est-il possible de ressentir de l'admiration sous le joug de la constriction et du contrôle ? Je dirais que non.

Je suis habituée à vouloir que tout soit parfait, mais en écrivant un manuscrit, puis un deuxième, et en commençant un troisième, j'ai appris qu'il s'agissait d'une chimère, c'est-à-dire d'un rêve, de la poudre de perlimpinpin. Que faire alors ?

9 façons de garder le cap

À qui veut bien lire, voici quelques conseils pour rester motivé dans les moments difficiles.

• Lorsque vous êtes trop immergé dans une page, c'est l'arbre qui cache la forêt. Reprenez votre souffle en pratiquant la respiration carrée ou toute autre technique de relaxation.
• Lisez: Je crois que la lecture et l'écriture sont les deux faces d'une même médaille. Les auteurs, les journalistes et les scénaristes me stimulent. La variété des styles et la découverte de nouveaux mots derrière les histoires - ils tissent la riche trame du potentiel humain et constituent une incroyable source d'inspiration.
  La lecture n'est pas seulement une marque d'appréciation. Elle est également un gage de solidarité avec les autres écrivains et la communauté des écrivains en général, et elle suscite également la déférence de vos lecteurs : vous vous mettez à leur place et vous appréciez les livres sous un autre angle.
• Créez un espace d'écriture quel que soit l'espace disponible et le budget. Pour certaines personnes, l'intimité est un luxe et l'espace est rare. Ne laissez pas cela vous bloquer. Identifiez ce qui est le plus important pour vous :
  - Besoin de confort ? Procurez-vous un coussin ou un oreiller supplémentaire pour vous asseoir ou un fabuleux bureau pour travailler.
  - Vous vous souciez de l'atmosphère de la pièce ? Modifiez l'éclairage. Il peut s'agir d'une petite lampe à côté de vous, d'une ampoule colorée fantaisie ou même d'une boule disco.
  - Envie de silence ? Si vous ne pouvez pas l'obtenir chez vous, rendez-vous à la bibliothèque locale. C'est ainsi qu'en tant qu'étudiante vivant dans une coloc' (un kot :), j'ai réussi à mettre ma thèse sur les rails !
• Le mouvement est essentiel au processus d'écriture. Alors, allez vous promener ou faites un peu d'exercice physique. Si vous souhaitez regarder un film pour vous inspirer, je vous recommande les films suivants (V.O. en anglais), La Route Ensemble, ou lire un mémoire tel que Wild pour vous mettre d'humeur.
• Faites une sieste réparatrice de 5 minutes. Je suis probablement la dernière personne qui devrait écrire sur la sieste. Pendant des années, je l'ai considérée comme l'ennemi juré de la productivité. Jusqu'à ce que je me rende compte qu'au contraire, les deux sont comme deux gouttes d'eau dans une gousse. Une sieste d'une durée maximale de 30 minutes est censée être la plus réparatrice. Alors, à vos marques, prêts, roupiller !
• Établissez un rituel d'écriture. Prenez l'habitude d'écrire tous les jours (ou tous les deux jours) pendant 5 à 10 minutes, quelle que soit la qualité du résultat. Si vous avez du mal à vous concentrer sur la feuille, cela vous permettra de prendre lentement mais sûrement l'habitude d'écrire et de rendre le processus plus fluide.
• Échauffez-vous à l'aide de messages-guides. Prenez un mot ou une phrase sur Internet, sur une page de livre, dans un journal ou un magazine et utilisez-le comme une incitation à écrire ce qui vous vient à l'esprit. Ne jugez pas ce que vous écrivez, laissez-vous porter par le courant.
• Faites des gribouillages : le gribouillage n'est pas aussi insignifiant qu'il y paraît ; il permet de libérer l'esprit et de laisser la main vagabonder sur le papier (ou l'écran si vous avez un stylet) afin d'accroître la créativité.
• Demandez l'avis de vos pairs sur votre travail existant (il ne doit pas nécessairement s'agir d'un manuscrit entier). Le fait que quelqu'un jette un coup d'œil à votre projet et fasse des commentaires constructifs vous incite à le réécrire et à coucher quelque chose de nouveau sur le papier.
  Si vous gagner votre vie en écrivant et que vous luttez contre le syndrome de la page blanche et l'anxiété, jetez un coup d'œil à cette collection d'articles sur le thème de l'écriture avec des astuces pour combattre le syndrome de la page blanche.

Laissez le monde brûler à travers vous. Jeter la lumière du prisme, chauffée à blanc, sur le papier.
Ray Bradbury

Cette citation n'a bien sûr rien à voir avec les brûlures d'estomac. Elle nous invite à mettre notre âme à nu et à retracer l'expérience de la vie humaine dans nos écrits. En résumé, laissez l'écriture parler !

Un nouveau chapitre

Que vous ayez ou non un projet d'écriture en vue pour 2024, un nouveau chapitre s'ouvre. Cela fait deux ans que mon blog, News from the Page, s'est transformé en une cacophonie de mots sur l'écran pour surprendre, ravir ou interpeller, et trois ans et demi que je note des idées en arrière-plan et que j'enchaîne les phrases pour mener à bien mon roman de science-fiction, Nova Terra. Souhaitons que l'année à venir lui donne plus de vie en le présentant à un plus grand nombre de lecteurs.

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Bonne année et que vos souhaits se réalisent dans les jours, les semaines et les mois à venir ! Rendez-vous le mois prochain pour d'autres nouvelles intriguantes, trépidantes, relaxantes ou croustillantes avec News from the Page.

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L'hiver a déployé son manteau immaculé de froid, de neige et de glace et les fêtes de fin d'année sont à nos portes - du moins si vous vivez dans l'hémisphère nord. Et si ce n'est pas le cas ? Vous avez aussi vos traditions hivernales, mais avec probablement plus de soleil ☺️.

En décembre, je reviens à des rituels familiaux qui me sont chers, en particulier lorsqu'il s'agit de lire. N'aimez-vous pas vous blottir dans votre livre préféré avec une tasse de thé bien chaude ? N'avez-vous pas envie de revoir et de relire vos histoires préférées ? N'avez-vous pas envie de découvrir de nouveaux récits qui vous apportent réconfort et joie ? C'est certainement mon cas.

Envie de livres qui capturent l'essence des fêtes de fin d'année à travers les thèmes universels de l'amour, de la gentillesse et de la solidarité ? Oui, c'est vrai !

• Un Chant de Noël s'agit d'un classique intemporel de Charles Dickens. L'histoire est centrée sur le personnage de l'avare Scrooge et sur sa rédemption vers la bonté. L'histoire s'adresse aussi bien aux lecteurs chrétiens qu'aux lecteurs agnostiques.
• Des livres tels que Bonne fête Aïd El Fitr: L'Aïd El Fitr et La Joie De L’Aïd El-Fitr: 30 Histoires A Partager Avec Les Enfants expliquent ce qu'est l'Aïd et racontent des histoires d'espoir et de joie racontées par des voix musulmanes. La fête de l'Aïd al-Fitr est souvent célébrée par des festins, des cadeaux et des prières.
• Avec Kwanzaa ou la célébration du génie africain, l'auteure Donna présente une introduction à la fête afro-américaine de Kwanzaa et promouvoie une vision moderne de la culture africaine auprès des jeunes générations. Kwanzaa a été créé en 1966 par l'activiste afro-américain Maulana Karenga. Son but originel était de promouvoir et d'affirmer les liens entre les afro-américains et l’Afrique.

Des steppes de l'Asie centrale au soleil levant de ses confins orientaux, le solstice d'hiver est célébré dans toute l'Asie. Je les présente sous la forme de deux entrées dans ce billet :

• Le festival de Donghzi (冬至, dungzi en cantonais, dongzhi en mandarin, 冬至 (Toji) en japonais) est célébré en Chine, à Taïwan, en Corée du Sud, au Japon, au Viêt Nam, etc. Inspirez-vous de la lecture du Grand livre de la cuisine asiatique qui vous emmène dans un voyage de saveurs à travers les riches et anciennes cultures culinaires de l'Asie de l'Est et du Sud-Est.
• Le roman, Regard persan,qui se déroule en Asie centrale, est centré sur son auteure et protagoniste qui retourne dans son pays natale et évoque la tradition de Yalda, la nuit la plus longue et la plus sombre de l'année. En Iran (ainsi qu'en Afghanistan, au Tadjikistan, en Ouzbékistan et au Turkménistan), les familles se réunissent pour lire des poèmes toute la nuit et manger à une table de grenades, de pastèques, de noix et d'autres friandises qui rappellent le lever de soleil rouge à venir.
• La légende de la fête de la Sainte-Luce (en suédois : Luciadagens legend) de Selma Lagerlöf, première femme à recevoir un prix Nobel, parle de la Sainte-Lucie. Bien qu'il soit profondément ancré dans les traditions chrétiennes, il a été incorporé au folklore nordique du solstice. Les familles le célèbrent à la maison en demandant à l'une de leurs filles de s'habiller en blanc et de servir du café, du pain safrané (lussekatter) et des biscuits au gingembre aux membres de la famille.
• Dans Hanouka. Fête des Lumières, les auteurs invitent les jeunes lecteurs à découvrir les orgines de la fête de Hanouka dure huit jours. Chaque soir à la tombée de la nuit, les familles se réunissent autour d’une ménorah à neuf branches, appelée hanoukia, et récite des bénédictions.
• Êtes-vous prêts pour la Nochebuena ? Elle est largement célébrée dans les pays d'Amérique latine et en Espagne la nuit précédant Noël. Cette célébration comprend presque toujours une réunion avec la famille et les amis, accompagnée d'un généreux festin, de musique, de danse et de cadeaux. Noche Buena: Hispanic American Christmas Stories (en anglais) de Nicolás Kanellos est une collection enchanteresse d'œuvres d'écrivains mexicains, colombiens, cubains et portoricains sur le sujet.
• Pour compléter ma liste - non exhaustive - je vous propose de parcourir les pages de The Return of the Light (en anglais) qui comprend douze contes traditionnels d'Amérique du Nord, de Chine, de Scandinavie, d'Inde, d'Afrique, d'Amérique du Sud, d'Europe et de Polynésie en l'honneur du solstice d'hiver.

N.B. Ce blog est initialement rédigé en anglais, mais la plupart des liens ont été adaptés à la langue dans laquelle il est rédigé. Lorsque je n'ai pas trouvé d'équivalent adéquat, les références et liens en anglais ont été maintenus.

J'honorerai Noël dans mon cœur et j'essaierai de le conserver tout au long de l'année. Je vivrai dans le passé, le présent et le futur. Les esprits de ces trois éléments lutteront en moi.
Charles Dickens

Nous espérons que ces titres trouveront un écho chez vous, cher lecteur, indépendamment de vos croyances religieuses et de la place que vous occupez sur l'échiquier culturel. Ils sont la preuve vivante du pouvoir de la littérature à combler les fossés et à favoriser l'unité.
En ces temps difficiles, alors que des millions de personnes vivent la triste et terrifiante réalité des bombardements quotidiens, de la guerre et des luttes intestines, alors que les jeunes et les personnes âgées sont confrontés à la faim et à la peur, je vous demande instamment d'appeler à l'unité, de souhaiter une résolution pacifique, ou au moins une trêve durable, afin que les peuples d'Ukraine, de Russie, de Gaza/Palestine, d'Israël, du Yémen, du Soudan et de tous les territoires affectés par un conflit dans le monde entier, bénéficient d'un répit de la violence et commémorent leurs traditions, comme n'importe quel autre.

À la lumière de ce que je viens d'écrire, je me sens chanceux d'avoir pu écrire un roman au cours des dernières années.

Nova Terra

Mon roman de science-fiction, Nova Terra, Mon roman de science-fiction a atteint le stade de la réalisation - du moins le premier livre de la série prévue. Je suis heureux de pouvoir dire que quelques exemplaires sont maintenant en circulation dans mon quartier et au-delà, prêts à ravir vos yeux et à taquiner votre cerveau. Je vous tiendrai au courant de mes efforts pour atteindre un plus grand nombre de lecteurs et me faire publier dans les mois à venir. Voici un extrait où la protagoniste partage sa lutte pour s'adapter à sa nouvelle vie sur la planète éponyme de Nova Terra.

Cela arrive tout simplement. C'est sincère. Et parce que nous sommes des familles, parce que nous sommes des amis, parce que nous sommes des humains, nous nous souvenons. Nous nous souvenons de nos ancêtres, nous célébrons le présent, nous nous rassemblons, nous prions ou non, nous prenons soin des jeunes, des personnes d'âge moyen et des personnes âgées en nous : nous méritons tous un endroit où nous pouvons nous épanouir. Et si ce n'est pas sur la Terre, alors je veux m'installer sur Nova Terra où je sentirai cet amour. Je ne peux pas donner de l'amour comme un distributeur de nourriture ou un juke-box. Je dois vraiment ressentir l'amour... le recevoir avant de pouvoir le donner en retour. Et quand je le donne, je ne veux pas qu'on mette une étiquette dessus - il y a 10 mégaoctets d'amour pur là-dedans ou une connerie du genre ! Je crois vraiment au bien des gens, mais j'ai du mal à comprendre ce qui se passe.

Je vous passe le bâton de la non-violence, chers lecteurs, pour que vous alliez le transmettre pendant les fêtes de fin d'année. Si vous souhaitez dire bonjour, coucou ou salut, ou laisser un commentaire sur cet article, il vous suffit de cliquer sur le lien suivant pour nous contacter sur X (Twitter) ou contactez-nous sur Facebook.

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Je vous souhaite un joyeux solstice d'hiver ❄️, de joyeuses fêtes de fin d'année 🎄 et de joyeuses célébrations de fin d'année ! 🎉
À l'année prochaine pour la suite de News from the Page.

Réfléchissez un instant au mot "héros". Imaginez-vous un chevalier en armure étincelante ? Un combattant de la paix ? Un enseignant ? Une infirmière ou un médecin ? Un homme ordinaire ? Un parent (frère, sœur, parent, tante, oncle, cousin, grand-mère, grand-père,...) ? Un mentor ? Et pourquoi pas un personnage de fiction ?

Le cinéma, le théâtre et la littérature regorgent de figures de héros. On nous fait comprendre que le parcours du héros est loin d'être une sinécure, mais nous aspirons à leur ressembler. Nous nous attristons de leurs échecs et nous nous réjouissons de leurs triomphes sur le mal - ou sur ce que représente l'antoganiste.

Les contes pour enfants et les romans pour jeunes adultes regorgent de personnages mémorables et excentriques qui luttent contre l'injustice, tels que Woody, Buzz Lightyear, Sherlock Holmes, Winnie l'ourson, Mulan, Erich, Peter Pan, Babar, Astérix et Obélix - et j'en passe. Nous ne nous contentons pas de célébrer leurs actes héroïques, nous louons leurs qualités d'endurance, de courage et de compassion.

Bien que le héros soit souvent représenté comme une figure solitaire, il ne se limite pas à un seul personnage. Au contraire. Voici une liste des principaux choix, dans un ordre aléatoire :

• Le héros épique est enraciné dans la mythologie, l'histoire et les légendes. Prenons l'épopée d'Homère, L'Odyssée: elle raconte la quête éternelle d'Ulysse pour rentrer chez lui après la guerre de Troie, tandis que L'Iliade suit le grand guerrier grec Achille.
• Le héros classique est un personnage emblématique et courageux dont la vie est axée sur la lutte contre l'injustice. Pensez à Hercule (alias Héraclès), à Jean Valjean dans Les Misérables. Si vous préférez les films d'action et les drames, regardez le film de Ridley Scott: Gladiateur.
• Le héros ordinaire n'a pas de superpouvoirs, mais il surmonte les obstacles grâce à sa détermination, sa persévérance et ses forces humaines ordinaires. Dans Hairspray, Tracy Turnblad, une adolescente " joliment pulpeuse ", utilise son enthousiasme et son amour de la danse pour lutter contre la discrimination raciale dans le Baltimore des années 60.
• Le héros innocent est identifié dans les archétypes de Carl Jung comme une personne qui perçoit le monde avec un optimisme et une plénitude sans bornes. Il/elle fait preuve de simplicité, embrasse la vie avec confiance et chaleur pour voir le sublime dans le banal. Ces personnages servent souvent de boussole morale dans les histoires, rappelant aux autres la bonté qui existe dans le monde. Un exemple brillant est Dorothée dans le Magicien D'Oz.
• Le héros réticent - vous l'avez deviné - n'a pas envie d'endosser le manteau de héros et préfère qu'on le laisse en paix. Dans la trilogie originale de Star Wars, Han Solo n'avait initialement aucune envie de rejoindre la Rébellion. Il a finalement changé d'avis et est devenu l'un des héros les plus célèbres de la galaxie.
• Le super héros symbolise l'archétype de héros le plus prolifique et est présent dans tous les genres et toutes les ethnies. Qui n'a pas entendu parler de Spiderman, Superman, Astro Boy, Batman, Wonderwoman, Jean Grey, Storm, Mystique, etc. Ils renvoient à une vision dichotomique et simplifiée du monde où le bien combat - et triomphe - des forces du mal.
• L'antihéros est un personnage principal qui peut manquer des attributs héroïques conventionnels, tels que l'idéalisme ou le courage. Pensez à Don Draper dans Mad Men; il est très sympathique, mais son sens moral laisse à désirer sur des points essentiels.

Un grand pouvoir
implique de grandes responsabilités

Imaginez être coincé sur un bateau avec un tigre pendant 227 jours ? Ne vous contentez pas de l'imaginer, feuilletez L'Odyssée de Pi (ou Histoire de Pi) pour faire connaissance avec le héros prodigue d'un conte philosophique qui subit le cycle du départ, de l'initiation et du retour. En découvrant ses aventures, vous aurez l'occasion de faire des parallèles (même minimes) avec les événements de votre vie personnelle et de les prendre avec une (plus grande) pincée de sel.

En fin de compte, c'est le caractère imparfait mais universel des figures de héros qui les rend si convaincantes : elles sont l'expression des potentiels qui sont en elles. Chacun d'entre nous porte la marque d'un héros secret. Il ne figure peut-être pas dans un roman, une pièce de théâtre ou un film, mais nous devrions le cultiver pour enrichir l'histoire de notre vie.

Je considère l'écriture comme un voyage initiatique.

Le parcours d'écriture

Avec le premier mot, vous partez pour un voyage inaugural vers des territoires inconnus. Vous devrez surmonter des obstacles tels que l'autocritique, le manque de concentration ou de temps pour vous initier au voyage de l'écrivain. Le point final sur la page ne signifie pas que tout est fini et que vous pouvez vous reposer. Bien au contraire !

C'est donc le cœur léger et avec beaucoup de joie que j'ai atteint cette étape du voyage de l'écriture : J'ai terminé le premier livre. Dans les semaines à venir, je me concentrerai davantage sur le processus et les méthodes de publication, qui constituent une aventure à part entière. J'en dirai plus au cours de la nouvelle année, alors surveillez cet espace !

Je vous confie le stylo, le trackpad et la souris pour que vous partagiez votre propre "voyage du héros" et je vous invite, chers lecteurs, à réfléchir à votre propre récit. Si vous souhaitez dire bonjour, coucou ou salut, ou laisser un commentaire sur cet article, il vous suffit de cliquer sur le lien suivant pour nous contacter sur X (Twitter) ou contactez-nous sur Facebook.

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